Ce qu'on note tout de suite, c'est bien sûr l'aspect très pratique de cette manière de promener son coq. Un coq mains libres en quelque sorte !
Moi qui suis tout le temps emmerdé pour me rouler une clope quand je ballade le mien voilà une solution à laquelle j'avoue n'avoir encore jamais songé.
Blague à part, car ce n'en est pas une, cette photo montre l'artiste Sud Africain Steve Cohen en Septembre dernier sur la place du Trocadero à Paris lors d'une performance titrée élégamment Coq/cock.
Une performance dont le caractère artistique n'a guère convaincu la justice qui l'a condamné lundi à une peine d'avertissement et 1000 euros d'amende pour exhibitionisme sexuel (délibéré en mai prochain).
Queue neni répond l'artiste :
"Le penis n'était pas le focus"
Certes, il reste becanmoins qu'il est difficile de passer à côté !
"J'ai utilisé les symboles de la France : le coq, la Tour Eiffel, les Folies Bergères, le Lido, comme une approche sud africaine d'utilisation de l'espace public, avec une certaine conscience politique"
Personnellement j'ai un peu de mal à faire le lien entre le pénis, le coq qui lui est attaché et le concept de conscience politique.
C'est vrai que je ne suis pas non plus réputé pour ma grand finesse d'esprit et sans doute saurez vous mieux que moi répondre à cette plumeuse question.
Cela étant s'il fallait s'accrocher un truc à la bite toutes les fois qu'on a un message à délivrer on n'est pas sorti de l'auberge !
Sur la question de l'utilisation de nos symboles merci de nous avoir épargné la baguette !
Le gallinacé y aurait-il d'ailleurs survécu ?
Pour en voir plus vous vous pouvez allez visionner la video de cette prestation sur Youtube : Voir
Et pour que ce billet ne soit pas totalement inutile vous pourrez toujours méditer sur l'éternelle question des limites de l'art ...