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  • : Le blog de hopla
  • : Hopla ? Os plat. Au plat. O plats. Hop là ... je ne sais pas encore. Le saura t-on un jour ? En attendant bonne visite ...
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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 06:20

cielbleu2.jpg

 

J'ai écouté sur France Info l’interview d'un psychiatre s'exprimant sur la manière dont il fallait parler aux enfants du drame de Toulouse et ce qu'il pensait de la minute de silence organisée Mardi dernier.

Il était question d'enfants pouvant être heurtés, choqués. Les sentiments de sidération et d'effroi étaient évoqués.

Dans les familles, chez les amis, dans la communauté Juive, dans le quartier, ces mots ont bien sûr une résonance particulière.

Ailleurs c'est moins sûr et j'ai trouvé les propos de ce psy un peu excessifs et loin de la réalité.

Quand j'ai parlé de cette tragédie à mon fils sa première réaction a été : « que trois ? ».

Cela m'a un peu secoué sur le moment mais dans la logique d'un gamin de 8 ans et demi qui lorsqu'il est avec moi suit l'actualité, la Syrie par exemple, la remarque a une certaine pertinence.

J'ai tenté d'expliquer sans beaucoup de succès que l'horreur ne se mesurait pas au nombre de morts. Que l'on se sentait plus touché parce que ces enfants étaient d'une certaine manière plus proches de nous et que ce qui était arrivé à Toulouse aurait pu se passer ici.

Je n'étais ni convaincant ni au fond très convaincu de mes arguments, ayant à l'esprit quelques images insoutenables d'enfants massacrés en Syrie.

Sa question suivante je m'y attendais un peu.

« Pourquoi y'a pas de minute de silence pour les enfants qui sont tués en Syrie ? »

C'est vrai ça, pourquoi ? Si l'horreur ne se mesure pas aux nombre de morts elle ne se mesure pas plus aux nombre de kilomètres qui nous sépare des tragédies.

On a finalement décrété que si une minute de silence tous les jours pour tous les enfants qui meurent chaque jour dans les guerres était trop contraignant on pourrait au moins le faire une fois par semaine.

 

J'ai discuté avec la directrice à propos de la minute de silence organisée Mardi dans l'école de mon fils. Ceux de son âge n'ont dans l'ensemble pas compris grand chose à cet hommage. Quand aux plus grands il a fallu en sortir quelques uns des rangs parce qu'ils faisaient les cons et se bidonnaient. On était à priori assez loin de la sidération ...

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commentaires

T
<br /> Ah la la ! Sarko a juste trouvé le moyen de faire parler de lui, de rouler des mécaniques. Il me donne envie de vomir. Vivement dimanche prochain, en espérant qu'il se prendra une belle râclée<br /> !!! Mes filles n'ont rien compris non plus. Je ne me suis pas étendue sur le sujet. Elles ont le temps de découvrir tout ça... Sinon, je reprends du service sur mon blog Tazounette ;o) Au<br /> plaisir. A bientôt ;o) Amitiés<br />
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B
<br /> Bonjour. Le souvenir que j'ai de mon enfance c'est que le monde des "grands" nous était totalement étranger ! Le grand-pềre tenait absolumment à écouter ses nouvelles, le père s'absorbait<br /> plusieurs heures par jour à déchiffrer Le Monde et nous on s'en fichait pas mal ! Il a fallu pour mon bac B me lancer dans la lecture de la presse Nationale quotidiennement mais je suis sur que<br /> plein de Français s'en passent très bien ! Le pathos Juif c'est une autre affaire et on voit bien que notre Pdt de la RF a été élevé dedans, sinon il ne s'obstinerait pas à faire rentrer la<br /> guerre et la mort au sein de l'école.<br />
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F
<br /> Oui, les enfants n'ont pas la même idée de la mort que nous. C'est ça la différence! D'où le bidonnage...<br />
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